Enfant monstrueux

Giulio Sanuto


Légende



traduction (en cours)
Moi, tel que je suis dépeint, comme un exemple et comme un monstre;
Des femmes gentilles, et de beaux jeunes hommes qui en sont conscients;
J\'étais de ta semence, et je suis né et j\'étais un enfant.
Né sous le mal horrifique est survenu
Voyez, que dans mon corps je ne montre pas
Certains membres ont été lésés ou contrevenus;
Mais le visage est tel, pour ce que je vois et ressens,
que j\'ai honte et honte d\'être né.
A la place des yeux, des grandes fenêtres, des ovocytes
de la sécrétion du coeur, scintillant et beau,
des membres virils, agiles et droits,
Ce misérable front orne les étoiles;
Je prends ça des autres femmes qui me saisissent,
et blâmer ceux-ci et ceux-là:
Et donnez-moi la lumière dans cette partie de l\'affaire,
Là où il met la nature, son nez.
Je suis silencieux, qu\'à l\'endroit des perles choisies,
qui forment des accents gracieux et chers,
L\'endroit où la nourriture des autres est offerte et mise,
Creommi le ciel deux soleils et de petites dents
Dans mes cruels et malhonnêtes.
De malheureux ancêtres, que je pleure et que je me plains.
Mais de vos femmes, qui donnent la foi
Du nouveau et grand miracle que l\'on voit.


texte original

Io tal, qual son dipinta, esempio et mostro;
donne gentili, et bei giovanni accorti ;
Parto et figliuola fui del seme vostro
nata sotto maligne horride sorti
vedet, che nel corpo io non dimostro
Alcun d’i membri contrafatti o torti ;
Ma il viso e tal, per quel, ch’io veggo et sento,
che d’esser nata io mi vergogno et pento.

In vece d’occhi, d’olci alte finestre
del secreto del cor, luccenti et belle,
de le membra virili, agili, et destre,
questa misera fronte ornar le stelle;
Accio da l’altre ndonne i mi sequestre,
et vitupero sia di queste et quelle:
Et diemmi il lume in quella parte il caso,
La dove appone la natura il naso.
Taccio, ch’in loco de le perle elette,
che formano leggiadri et cari accenti,
La dove il cibo altrui si porge et mette,
creommi il ciel due soli et picol denti
ne de le mie crudeli et maladette
sventure avien, ch’io pianga et mi lamenti:
Ma d’i vostri desii, che porgon fede
Del novo et gran miracol, che si vede.