txt-hymne-homerique-mercure

À Mercure

extraits des Hymnes Homériques rédigés entre le IVe et VIIe siècle avant J.-C.
publié par Ernest Falconnet.

HYMNE XVII

Je chante Mercure Cyllénien, le meurtrier d’Argus. Il protège les troupeaux sur le mont Cyllène et dans l’Arcadie féconde en troupeaux. Bienveillant messager des Immortels, il dut le jour à la fille d’Atlas, la vénérable Maïa, qui s’unit d’amour à Jupiter ; éloignée de l\'assemblée des dieux, elle habitait au fond d\'une grotte obscure : c\'est là que, durant les ténèbres de la nuit, le fils de Saturne s’unit à elle, tandis que Junon s\'abandonnait aux douceurs du sommeil ; tous deux se dérobèrent à la vue des dieux et des hommes.
Je vous salue, fils de Jupiter et de Maïa ; maintenant que j\'ai célébré votre gloire, je chanterai d\'autres hymnes.
Salut, bienveillant Mercure, messager céleste ; dispensateur de tous les biens.