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Fecondita

extrait de la version de L’iconologia de Cesare Ripa (1555-1622),
publié en 1603

Une femme, couronnée de moutarde des champs, tenant de la main droite, prêt du sein, quelques chardonnerets dans un nid avec leurs petits. À ses pieds d’un côté une poule avec ses deux poussins nouveaux-nés, de l’autre un lièvre avec sa portée. La fécondité est la plus grande des félicités que peut avoir une femme mariée : car quand il produit des fruits, le mariage rempli ses attentes désirées : c’est la preuve pour les antiques d’un instinct naturel nécessaire à l’homme, la procréation de ces descendants, qu’on trouve même chez les vilains. Naturellement, tout les animaux cherchent à acquérir une progéniture et une succession, même si il n’espère aucune utilité à celle-ci : mais qu’elle meilleur utilité, quelle meilleur richesse, que leur descendance ?

Haec est o Mater possessio pulcherrima Et potior divitus, si cui sint liberi boni.

Dit Euripide dans Meleagro, Réputés heureux sont les pères et les mères ayant beaucoup d’enfants, fille ou fils, qu’importe, comme Aristote le défend dans sa première réthorique.
Si un homme possède une multitude d’amis il aura plus d’autorité paternel que celui qui n’en a aucun, d’autant plus pour un citoyen qui ayant de nombreuses progénitures sera beaucoup plus puissant que celui qui n’en a pas. Entre les rare exemples de félicité humaine, Pline raconte l’histoire de Ciciollio Metella de macedoine qui eut quatre fils, un préteur et trois consuls, deux triomphes un centurion et au milieu du livre XIII il narre qu’à l’heure de sa mort il avait eut six fils, onze petits enfants qui l’appelait tous père.

texte originale

Donna incoronata di Senapa, tenga con le mani verso il seno l’Acantho, da alcuni riputato il Cardello, con li figlivolini dentro il nido, alli piedi da un canto una Gallina con i suoi pulcini appena nati due per vuoula, da l’altro cato una lepre co i suoi parti madati suora di fresco.
La fecondita e la maggior felicita, che possa havere una donna maritata : poiche per mezo di quella produce i frutti, da lei nel matrimonio con desiderio aspettati: atteso che per antico instinto di natura e necessaria a gli huomini la procreatione de i siglivoli, il che anco e cosa manifesta ne li brutti. Tutti gli animali naturalmente cercono di acquistari prole, & succesione, ancorche non ne sperino utilita alcuna: mache maggiore utilita, che miglior ricchezza che li sigliuoli ?
Haec est o Mater possessio pulcherrima
Et potior divitus, si cui sint liberi boni.
Disse Euripide in Meleagro, felici sono riputati quelli padri, & quelle madri, che hanno copia di molti buoni siglivoli, o maschi, o femmine, che fiene, come mantiene Aristotile nel primo della Rettorica. Si come un huomo che possiede moltitudine di amici, ha piu potesta di quello, che non ha niuono amico, cosi molto piu puo un Cittadino, che habbia numerosa prole, che quello, che non ha niuna , o vero poca; tra li rari effempidi felicita humana, racconta Plinio lib.7 cap. 44. Di Cecillio Metello Macedonico, che hebbe quattro siglivoli, uno Pretore, & tre Consuli, duitrionsali, & uno Centure, e nel medesimo lib. Cap.13 narra che la morte sua lascio sei figlivoli,