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Le voleur de miel

XIXe des Idylles de Théocrite (≂-315 – ≂-250 av. J.-C) traduction Jacques Nicolas Belin de Ballu (1753-1815) Le poète veut prouver sans doute que toujours la peine suit ou accompagne le plaisir. L’Amour voulut un jour dérober les rayons d’une ruche odorante. Soudain, une abeille cruelle piqua le petit voleur aux doigts. Atteint d’une vive douleur, l\'enfant souffle sur sa main, du pied frappe la terre, s\'envole et montre la plaie à Vénus en se plaignant qu\'un aussi petit animal fît une si grande blessure : « Quoi ! mon fils, lui dit sa mère en souriant, ne ressembles-tu pas à l’abeille ? Tu n’es qu\'un enfant, mais quels maux ne fait pas ta blessure ? » source