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L’incendie de Rome de 487

Extrait de la vie du Pape Léon IV tirée du Liber pontificalis
traduction contemporaine du latin : Énora Affublon

Et un autre miracle que le pape qui rend bienheureux accompli lui même, et rapporté dans un brêve incœmus. Au commencement de son pontificat évoqué plus haut, le district saxon fut envahi par un feu puissant, les flammes commencèrent à brûler avec une fureur redoublée; une grande troupe de Popillus assemblés tentèrent d\'éteindre le brasier. Mais par le souffle du vent les flamme se propagèrent, tout n\'était que feu et destruction, atteignant bientôt la Basilique Saint-Pierre, pince des apôtres, tandis que les maisons comme les colonnes de pierre étaient réduites en cendre. Apprenant cela, le beatissime pontife s\'est rapidement rendu sur place et, faisant le signe de croix de ses doigts, empêcha le feu, incapable de soutenir les vertus du pontife, de se propager ;

version originale

Et alium miraculum ipse almificus papa perfecit, quod enarrare breviter incoemus. In Ipso vero quod superius memoravimus pontificii sui exordio, Saxorum vico validus ignis invasit, qui flammarum virtibus cuncta conburere cepit validius ; ubi popilorum multa congregata sunt agmina quae huius incendii flammas volebant extinguere. Sed ventorum flatibus altius extendebatur ignis in aere, cuncta conburens atque comminuens, ita ut propius beati Petri principis apostolorum basilicae perveniret, Saxorum Langobardorumque domos ac porticum concremans atque diripens. Quo audito, ipse beatissimus pontifex illic celeri cursu profectus est, et crucis propriis faciens signaculum digitis, amplius ignis extendere flammas non potuit ; beati virtutem ferre non valens pontificis extinctus flammas redegit in cinerem.